La dure loi du capitalisme
Aujourd'hui, j'ai vu un homme pleurer.
Et mes yeux se sont mouillés à leur tour aussi. Comme ceux de certaines de mes collègues. Les autres hommes, eux, ont froncé les sourcils et regardé le sol pour ne pas croiser le regard de cet homme, apprécié de nous tous, qui nous expliquait, la gorge nouée, qu'avoir été notre directeur avait été un grand plaisir et qu'il était surpris de la décision brutale prise par la grande hiérarchie.
Informé hier seulement par le Grand Patron capitaliste américain qu'il avait 10 jours pour faire ses cartons et laisser son bureau à son successeur.
Ambiance de merde au boulot. Nous sommes tous écoeurés par cette injustice. S'il y en avait bien un qui ne devait pas partir, c'est bien lui. Un homme formidable, à l'écoute de tous, passionné par son travail, motivé et bosseur.
Et pour une fois que je m'entendais bien avec un boss...